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Articles RÉCents

26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 09:31

Demeure de caractère 4 - 6 personnes.
5 pièce(s) , dont 1 chambre(s), Duplex, Cuisine indépendante, Salon, 1 salle d'eau, Terrasse
Surface habitable : 115 m2, Jardin : 60 m2
Date de construction : 1700, Date dernière rénovation : 2005

Equipement
Literie : 1 Lit(s) 2 places, 2 Canape(s) lit, 1 Lit(s) 1 place, 1 Lit(s) d'appoint.
Lave-linge, Draps et linge compris, Congélateur, Parking privatif
, Cuisinière électrique / gaz, Réfrigérateur, Cafetière, Grille-pain, Douche, Bidet, Barbecue, Jeux de société, Livres, Cave, Salon de jardin, Chaise longue, Parasol, Chauffage, Chauffage d'appoint, Cheminée utilisable, Chaîne Hifi, DVD, Vélo à disposition



Les plus
La maison, remise à neuf il y a an, est meublèe avec tout le confort.Elle est situèe sur les collines de Lucques, au milieu d'un endroit tranquille. Sa position permet de profiter non seulement d'un relax complet, mais elle offre aussi la possibilitè de rejoindre les villes les plus connues et belles de Toscane ( Lucques,Florence, Pisa )

Avertissements
Animaux autorisés

voilà je commence comme ça, je m'offre 3 jours dans cet endroit , début novembre, seule avec Léa.

Ainsi ce sera une escale toscane, sur les traces d'Anne qui résida là en août.

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 08:50

Extrait :  bobin

"Je suis fou de pureté.

 Je suis fou de cette pureté qui n'a rien à voir avec une morale, qui est la vie dans son atome élémentaire, le fait simple et pauvre d'être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d'y attendre seul, infiniment seul, éternellement seul. La pureté est la matière la plus répandue sur la terre. Elle est comme un chien. Chaque fois que nous ne nous reposons sur rien que sur notre coeur vide, elle revient s'asseoir à nos pieds, nous tenir compagnie.
C'est une chose que tu m'as apprise, mon âme. Tu m'as appris beaucoup de choses. Tu m'as d'abord enfermé dans ton rire comme un écolier dans la classe au mois d'août, puis tu m'as rendu au monde avec pour tout devoir de l'écrire comme il est : affreusement noir en dessus, miraculeusement pur en dessous.
J'écris depuis que tu me lis, depuis cette première lettre dont j'ignorais ce qu'elle pouvait dire, qui ne pouvait trouver son sens que dans tes yeux. Je n'ai jamais rien écrit de plus que les trois premières phrases de cette lettre : ne rien croire. Ne rien attendre. Espèrer que quelque chose, un jour, arrive. Les mots sont en retard sur nos vies. Tu as toujours été en avance sur ce que j'espérais de toi. Tu as depuis toujours été l'inespérée."

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 08:17

"Pourquoi écrit-on des livres. Pourquoi use-t-on ses forces et ses heures à écrire livre sur livre, à faire carrière de la pensée ou de la beauté. Pourquoi prendre sur le sommeil, sur l'amour, pourquoi prendre sur tout pour écrire un livre, encore un livre. Les philosophes disent : pour la clarté. Les poètes disent : pour la douceur. Mais, si vite qu'ils disent, ils sont en retard sur la réponse depuis toujours venue, de partout renvoyée : pour être aimé. Pour la gloire d'être aimé"

bobin

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 07:45

Ce livre touche en moi une résonance et parallèlement soulève une rage :" se résoudre aux adieux",

se résoudre déjà est un aveu d'armes baissées,de combat clos, de résignation.
Depuis hier ,par un désir de rebond (je quitte le rivage des dates qui me vrillent, ça a l'air tellement superficiel mais 10 ans plus tard, je revis encore moralement le chemin de croix, j'accepte les images infernales pour ensuite les dépasser et ne pas en faire des obsessions, ça fait très mal mais je ne peux pas laisser pourrir les images, elles ressurgissent , je leur ouvre les portes puis les raccompagne "maintenant laissez moi vivre", c'est comme une rite de passage, un dû à payer aux pires souvenirs, une frontière annuelle..) j'ai décidé de dire "oui" à des propositions diverses ... j'ai commencé, on verra.
Je n'ai pas confiance, je manque de tenue dans la durée... je fuis et m'esquive. Désormais plutôt que de tenir durement des routes que je m'impose et qui sont difficiles parce que hautes et ardues, ascétiques (on sait mon plaisir du renoncement, ces châtiments que je m'impose, la faim, l'effort, le froid, une forme de chasteté mentale..) je vais tenter d'être un tout petit peu plus légère.

juste un peu. Ne pas dire toujours non durement , pour me protéger aussi car bien sûr l'indépendance et la liberté revendiquées ont un prix. Tenter plutôt l'affirmative, me lancer,tant pis, de toute façon..

m'offrir plus de plaisirs.

Il ne s"agit pas de sombrer dans toutes les facilités (j'en suis incapable, quelque chose en moi brille, est dur et intransigeant) mais de s'accorder plus de douceurs.
Le petit soldat têtu ne rend pas les armes mais pose la cuirassse.. je me sais si fragile sous l'acier.. tenter au moins tenter..

le velours, la soie, la flanelle, le feu...

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 22:33

j'ai décidé de t'écrire, plutôt que rien.

plutôt que de rester là, comme ça, dans le silence.

Que je te dise: je me suis honnêtement, sérieusement essayée au silence, je l'ai endossé comme on se glisse dans un vêtement, je m'y suis livrée comme on accepte une astreinte. Je l'ai fait d'abord pour moi, ne t'y trompe pas,c'était un choix égoïste, même s'il m'a coûté. En fait j'ai pensé que cela me sauverait. Mais le rien-dire ne sauve pas, enfin disons que , moi, il ne m'a pas sauvée. Je crois même qu'il m'a enfoncée un peu plus dans la tristesse, le chagrin. Pour être tout à fait honnête, ilm'a dévastée parce qu'il est peuplé d'images, de silence, de souvenirs impossibles à chasser, telles ces mouches importunes qui tournent autour du visage,qu'on tente d'éloigner avec de grands mouvements, et qui toujours reviennent. Et puis, dans le silence, on est sans défense: les assauts n'en sont que plus blessants.

Alors maintenant, j'essaie les mots, ça ne pourra pas être pire. Qui sait si, en parlant, je ne vais pas me délester de la douleur entassée.

Un peu

"se résoudre aux adieux" besson 

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 22:28
Je ne te parlerai que de cette écriture qui me délasse, et qui n'est pas rentable, que je perds aussitôt, que tu peux brûler comme il te plaît. Tu ne m'as rien demandé et voilà que je te catapulte des mots, dans l'attente de tes mots à toi, qui ne me parviennent pas.
hervé Guibert: "les Aventures singulières"
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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 22:16

Pourquoi t'écrire à toi, me diras-tu? Mais parce que des paroles sans destinataire ne sont pas vraiment des paroles. Sans écho, elles se perdent. C'est comme si elles n'avaient jamais existé. C'est écrire au vent, au désert à l'abîme. Si personne ne m'écoute, autant continuer à me taire. Quelqu'un doit m'écouter. Et qui mieux que toi?

Oui, qui mieux que toi?

Besson "se résoudre aux adieux"

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:30
« Le oui caché en vous est plus fort que tous les non et tous les peut-être dont vous êtes malades, avec votre époque… »

Friedrich Nietzsche

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:04
«S'il est vrai que toute vérité porte en elle son amertume, il est aussi vrai que toute négation contient une floraison de oui»
camus
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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 08:58
L'incertezza favorisce I movimenti collettivi
Di Francesco Alberoni
Gli uomini sopportano molto male l'incertezza. Spesso preferiscono
affrontare una situazione difficile ma certa, che un'insicurezza
prolungata. Lo studente che ha sostenuto un esame, chi ha fatto degli esami
medici, l'imputato che attende la sentenza, provano un'ansia che cresce
quanto più dura l'attesa. Ne «Il processo » di Franz Kafka l'imputato non
sa di che cos'è accusato né chi l'accusa né quando avrà luogo il processo.
Far aspettare gli altri, non rispondere alle loro lettere, tenerli col
fiato sospeso è una prerogativa del potere malvagio. E' per ridurre
l'incertezza che una società emana le leggi, prende impegni, fa patti,
trattati.

Oggi viviamo in un periodo di incertezza elevata. Vi contribuiscono molti
fattori. Una è la crisi delle ideologie. L'ultima a dissolversi è stata
quella marxista che prometteva uguaglianza, giustizia e un futuro radioso.
Oggi nessuno conosce il futuro.

Non lo conosciamo nemmeno dal punto di vista climatico. Inoltre la
globalizzazione ha prodotto uno spostamento dell'asse politico ed economico
dall'Occidente all'Oriente. Noi dipendiamo per muoverci, riscaldarci,
perfino per usare I computer, dal petrolio e dal metano dei Paesi islamici.
La Cina è diventata una superpotenza economica, fra poco lo sarà anche
militare. E così pure l'India. Le nostre imprese fanno fatica a resistere
alla concorrenza di Paesi in cui la gente viene dalla miseria e lavora per
costruire un futuro per sé e I propri figli. Gente che crede di poter
migliorare. Molti occidentali, invece, non ne sono più sicuri.

L'incertezza è particolarmente significativa in Italia dove è accentuata da
uno scarso sviluppo economico a cui si aggiunge un'incredibile
conflittualità che va dalla politica, alla religione, alla morale. Non c'è
tema che non divida gli italiani, se l'educazione debba essere rigida o
permissiva, se sia bene o male l'aborto, se debba essere permesso il
consumo di droghe, se sia vera la teoria dell'evoluzione, se I Vangeli
abbiano una base storica, se si debba fare o no l'alta velocità, tutto.

E questo produce un'incertezza che in alcuni diventa indifferenza, in altri
paura, in altri ancora collera e rivolta. Ma l'incertezza alimenta sempre
in modo sotterraneo il bisogno di certezze, di regole, di idee e valori
condivisi. E' perciò un'epoca propizia ai movimenti collettivi che prima
portano all'estremo il conflitto, poi fanno emergere nuovi partiti, nuovi
leader e ricreano, spesso ad alto prezzo, il consenso e l'autorità.


24 settembre 2007
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