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Articles RÉCents

16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 06:36

Ariière plan des textes du site du lycée.. l'autre finalement ressemblait à des barbelés!!!

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:45

BODY { background: white url("pendant.gif");

for a black body background..

hein? c'est pas du vocabulaire ça!! bientôt le langage html n'aura plus de secret pour moi ...poésie quand tu nous tiens!!!

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:31
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 22:58

CYRANO

Parce que... jusqu'ici

Je parlais à travers...

ROXANE

Quoi ?

CYRANO

... le vertige où tremble

Quiconque est sous vos yeux !... Mais, ce soir, il me semble...

Que je vais vous parler pour la première fois !

ROXANE

C'est vrai que vous avez une tout autre voix.

CYRANO, se rapprochant avec fièvre

Oui, tout autre, car dans la nuit qui me protège

J'ose être enfin moi-même, et j'ose...

Il s'arrête avec égarement

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 22:30
di Pablo Neruda
Questa volta lasciate che sia felice,
Non è successo nulla a nessuno,
Non sono da nessuna parte,
Succede solo che sono felice
Fino all’ultimo profondo angolino del cuore.

Camminando, dormendo o scrivendo,
Che posso farci, sono felice.
Sono più sterminato dell’erba nelle praterie,
Sento la pelle come un albero raggrinzito,
E l’acqua sotto, gli uccelli in cima,
Il mare come un anello intorno alla mia vita,
Fatta di pane e pietra la terra
l’aria canta come una chitarra.

Tu al mio fianco sulla sabbia, sei sabbia,
Tu canti e sei canto.
Il mondo è oggi la mia anima
Canto e sabbia, il mondo oggi è la tua bocca,
Lasciatemi sulla tua bocca e sulla sabbia
Essere felice,
Essere felice perché sì,
perché respiro e perché respiri,
Essere felice perché tocco il tuo ginocchio
Ed è come se toccassi la pelle azzurra del cielo
E la sua freschezza.
Oggi lasciate che sia felice, io e basta,
Con o senza tutti, essere felice con l’erba
E la sabbia essere felice con l’aria e la terra,
Essere felice con te, con la tua bocca,
Essere felice.
 
scelto da Giu
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 21:37

Suite à la conversation avec K., je me demandais « pourquoi le blog ? »

 

Quel intérêt ?  d’abord c’est la suite de ce que je faisais sur des carnets depuis 89 ( !)  -en somme je me modernise ! -pour partager des textes, parce que l’écrit m’est vital, pour mon ego.. pour la connivence avec des lecteurs supposés, et aléatoires. Plusieurs lectures sont possibles, ce sont des lettres ouvertes ou seulement des flashs. Je le ferais de la même façon si plus personne ne venait  (d’ailleurs je ne regarde jamais les statistiques !). Une empreinte. Peut-être pour rompre une certaine forme de silence. Parce que j’ai besoin de jalonner les jours de mots recopiés, des fragments de beauté que les « grands » laissent  sur les pages… d’ailleurs (rangés sagement dans des cartons) mes carnets sont plus jolis, tactiles, la liberté était plus grande (collages, dessins, matières).. mais le blog est plus rapide et convivial… moins solitaire tout en le restant extrêmement. J’aime bien l’idée des petits grains lancés aux hasards. Je m’y livre et je m’y cache. Des amis interprètent mal ou trop bien, il ne s’agit pas de tout dire… des fragments, tout petits, dérisoires et éphémères…
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 15:31

 pourtant: Plusieurs catégories de citoyens peuvent particulièrement s’en réjouir : les acteurs du monde de la culture, les jeunes, les femmes, les salariés. Eh oui, mai 68 a été un immense bol d’air dans un pays dans un pays où on avait l’impression d’étouffer sous les interdits de tous types :

  • L’omniprésence de la censure avec 1 seule chaîne de télé sous la stricte férule du pouvoir politique de l’époque, la censure dans la culture (interdiction de films tel « la Religieuse » de Jacques Rivette pour anticléricalisme, la « Bataille d’Alger »), les lycées non mixtes, les règlements des lycées de « jeunes filles » interdisant le port du pantalon, les cheveux longs non attachés, le port de nu-pieds, le maquillage etc …
  • une condition des femmes archaïque : certes la loi Neuwirth en 1967 avait autorisé la contraception mais sans remboursement et en la réservant aux majeurs, donc pas de contraception avant 21 ans, âge de la majorité à l’époque. Faut-il rappeler qu’il faudra attendre 1970 pour la reconnaissance de l’autorité parentale, 1972 pour que soit affirmer le principe d’égalité de salaire entre femmes et hommes à travail égal, 1980 pour qu’il soit interdit de licencier une femme enceinte ? etc …
  • Une homophobie totale : ce n’est qu’en 1980 que la circonstance aggravante d’homosexualité en matière d’outrage à la pudeur sera supprimée, que le 4 août 1982 que l’homosexualité sera dépénalisée et il faudra attendre 1985 pour que l’homosexualité soit retirée du manuel diagnostique et statistique des maladies mentales.
  • Une insécurité dans les salaires :Mai 68 avec les accords de Grenelle, c’est l’augmentation du SMIG indexé à l’époque uniquement sur l’inflation, le droit de créer des sections syndicales, la réduction du temps de travail à 44 heures par semaine. Voilà ce que mai 68 et les luttes des années suivantes ont introduit : la sécurité d’un salaire fixe mensuel

________________________________________________________________________________

  • j'écoute une émission qui m'afflige, l'argent est sanctifié, la loi du plus fort,les hommes au pouvoir (les femmes élèvent les enfants)..mal à la tête, un canular????..

 "sous les pavés, les plages privées, vive bigart, vive TF1, moins d'artistes et plus de police,les riches à Versailles les pauvres sur la paille, etc. " Heu....le quartier latin sous un autre angle...c'est  une blague!?!

 Une centaine de personnes ont défilé dimanche à Paris à l'appel de la Brigade activiste des clowns et du Ministère de la crise du logement, pour une «fausse manifestation de droite».

Scandant des slogans tels que «Neuilly aussi a ses soucis» ou «L'Etat c'est pas ta tata, assisté va travailler!», les manifestants ont «remercié notre président qui nous a enfin décomplexés», a expliqué l'un des organisateurs, Pigeon de Saint Oiseau.

Habillés en costume cravate et en tailleur, ils ont marché derrière une banderole bleu-blanc-rouge portant l'inscription «Saint Nicolas, on croit en toi», de l'église Saint-Nicolas-des-Champs (3e arr.) jusqu'à l'église réputée intégriste Saint-Nicolas du Chardonnet (5e arr.) en chantant «le clergé avec nous !».

Le cortège qui ne défilait «que sur les trottoirs de droite» s'est arrêté quelques instant autour d'une voiture de luxe en scandant «Ça c'est de la caisse, les vélos, c'est pour les prolos».

ouf c'est une connerie (j'ai cherché,ça sentait l'imposture!), je me disais aussi, pas possible des réact' pareils, je ne pouvais y coire, l'émission continue, c'est très drôle en fait, contre toute attente, on est rassuré...les clichés ont la vie dure, de tous les côtés, les gauchistes intelligents et la droite rigide... quand même....pas si simple...ça serait trop facile...

je ne vote pas ce we. pas convaincue...






.

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 12:26

Pablo NERUDA

NO TE AMO como si fueras rosa de sal, topacio
o flecha de claveles que propagan el fuego :
te amo como se aman ciertas cosas oscuras,
secretamente, entre la sombra y el alma.

Te amo como la planta que no florece y lleva
dentro de sí, escondida, la luz de aquellas flores,
y gracias a tu amor vive oscuro en mi cuerpo
el apretado aroma que ascendió de la tierra.

Te amo sin saber cómo, ni cuándo, ni de dónde,
te amo directamente sin problemas ni orgullo :
así te amo porque sé amar de otra manera,

sino así de este modo en que no soy ni eres,
tan cerca que tu mano sobre mi pecho es mía,
tan cerca que se cierran tus ojos con mi sueño.  

Pablo NERUDA, Cien sonetos de amor.
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 12:18

Pedro Salinas

Si te quiero, no es porque te lo digo :
es porque me lo digo y me lo dicen.
El decírtelo à tí ¡ qué poco importa
a esa pura verdad que es en su fondo
quererte ! Me lo digo,
y es como un despertar de un no decirlo,
como un nacer desnudo,
el decirlo yo solo, sin designio
de que lo sepa nadie, tú siquiera. Me lo dicen
el cielo y los papeles tan en blanco,
las músicas casuales que se encuentran al abrir los secretos de la noche.
Si me miro en espejos
no es mi faz lo que veo, es un querer.
El mundo,
según lo voy atravesando,
que te quiero me dice,
a gritos o en susurros.
Y algunas veces te lo digo a ti,
pero nunca sabrás que ese "te quiero"
sólo signo es, final, y prenda mínima;
ola, mensaje — roto al cabo,
en son, en blanca espuma —
del gran querer callado, mar total.

Pedro Salinas, Razón de amor, 1936.
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 11:36

A fleur de peau, pas de distance entre les fleurs et les fêlures, hier soir ce moment joyeux.
Quelquefois la sensation de l’endroit est violente : je me sentais en Corse , comme dans un tableau : la tour dans la nuit, cette paillote éclairée où chantaient mes  amis, mes compagnons de travail, longue table de bois dehors, ; les voix dans la lumière… je pensais à Hopper,. Je pensais  en même temps que je vivais l’instant. La mer toute proche, ces gens que je ne  connaissais pas  il y a  7 ans encore et auxquels je m’attache.  Quand il y a du monde, je suis très extérieure , un regard…puis penchée vers quelques personnes seulement… j’étais comme un petit oiseau sous l’aile de Jacques, je vibrais de retrouver Francine (« on est venu pour toi », j’aurais voulu dire merci du fond des yeux, je n’ai que souri.. cette femme partie en retraite me manque…). Jacques et Mireille comme Jean et Françoise, des couples du même âge qui m’apportent à moi, déracinée de famille ( –volontairement- ) une protection  salvatrice.  Je sens bien que je deviens une petite fille sous leur bienveillance . Que je me blottis , que  cède la cuirasse,  je baisse alors les armes.. la liberté et l’indépendance se payent cher. Je  suis orgueilleuse et frondeuse mais plus souvent tout petite,  ballottée. Devant eux, j’écoute et je m’émerveille. Je cale ma fragilité  entre leur histoire, je me sens bien.  Hier soir, je regardais les autres danser et chanter, joyeuse troupe, et j’écoutais Francine et son mari e parler du Mexique, des petits, de la Castaniccia, puis Jacques de l’Algérie, de la Corse. Il me disait que j’avais tort de partir, que ma richesse était entre les 2 rives, ,que j’allais m’étioler, sans le désir de rejoindre toujours autre part….. Que quand on n’a toujours connu que ça, 2 mondes différents, un seul ne suffira jamais.. jamais.. ses mots résonnaient, il était sincère… oui j’ en ai déjà parlé , rejoindre l’idéal, c’est le souiller de quotidien , ne plus avoir de hâvre protégé à portée de main…. Mais ce désir de tenter autre chose… je me  disais  ici, en plus,, peut-être en lien avec l’Italie… mais non… j’espère que je ne flancherai pas, j’espère que ça ne deviendra pas une obstination….

 

 

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