uffa! j'ai tellement de mots de passe et de.. bon bref j'avais oublié le sésame, et je voulais quand même communiquer un peu (s'il reste des gens !)..
Blues blues blues..
retour à la case départ entre les deux appartements à Ajaccio qui sont les sources de mon arrivée ici, mais il y a 7 ans! Je me plains d'aise car enfin, ce sont de beaux endroits et des marques de générosité.
Impossible pourtant de ne pas me sentir nomade et à la dérive.
Blues donc. j'ai l'impression que je ne vais plus revenir (qui sait?).
Que c'est la fin de quelque chose, une page tournée.
On me dit que les déménagements sont plus qu'on ne le croit des vacillements (surtout quand on est seul , il n'y a pas cette idée grégaire de déplacements joyeux).
Ce n'est donc pas joyeux du tout.
Boh ça passera, je dors dans le divan , impossible de m'installer dans un lit (il y en a un pour moi, confortable). c'est idiot. je suis idiote.
J'attends mon heure, déchirée entre le désir d'être déjà loin et le moment du détachement.
On dirait que je pars définitivement. j'ai clairement cette impression, lien à trancher. c'est ridicule, je le sais bien je pleure la tête entre les bras comme une gamine, je perds mon temps, je tourne comme un "lion dans un square" (j'abuse de l'expression car je me vois exactement comme ça), les livres (sauf un que j'emporte et que je ne veux pas commencer ici; encore une stupidité !) ne m'intéressent pas, la musique me déprime , j'ai écouté le film "l'important c'est d'aimer" avec la voix de Romy schneider (j'étais dans une autre pièce, donc pas d'image mais de toute façon..)
j'ai lu "notre besoin de consolation ne sera jamais rassasié' c'est déchirant et magnifique,, sûrement un texte parmi les plus forts lus.. mais bon on ne peut pas dire que c'est joyeux.. c'est parfaitement la réalité .
je clos tous les comptes tous les compteurs sont remis à zéro, ça sent le testament!
j'exagère: un séjour amical est prévu en Ombrie et nos pas dans salzbourg et Vienne résonnent déjà dans l'ombre.. ce sera fin août, musica e cioccolata!!!
Je ne vois vraiment pas pourquoi cet air abattu, ce désenchantement...
je ne laisse rien, aucune trace derrière moi, le sentiment de l'inutilité m'étreint.
je mens car le chat....