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Articles RÉCents

16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 23:00
"Je me suis réveillée  affamée.

Pour n' avoir plus mangé depuis des lustres , j' avais faim de terre ,

de continents , d' orages , de tumultes . " Hélène Grimaud
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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 22:40

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 22:09
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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 22:02
du feu, des choses dangereuses.
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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 07:33
tout simplement...
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 21:13

On écoute une chanson et la journée est comme transformée en quelque chose de plus léger. Je dois prendre un rendez-vous pour la Panda,  je rentre en louchant sur les Fiat 500, je vais voir le jeune vendeur, charmant. Il me la laisse  essayer seule, je lui dis en riant que je suis ravie d’avoir fait sa connaissance ,mais que voilà adieu je pars avec la 500, démarrage sourire au vent. Je crois que sur la route d’Alata, je souris à peu près à tout ce  que je croise, y compris aux panneaux de signalisation qui ont perdu tout sens . je virevolte dans le petit engin. Je sens bien la futilité. Enfin, Raffaele dirait que je suis devenue sacrément matérialiste, il sourirait, lui aussi. Il  fait beau, je suis jeune pour quelques mois encore, ma santé pour l’heure ne présente aucun signe de ce qui finira sûrement un jour par me détruire, une molécule, une cellule…insouciance des jours heureux. Un fantasme absolument incongru naît dans mon esprit vagabond. Il faut se résigner à faire demi-tour. J’arrive, je crâne, « bon je l’achète », jusque là je ne suis pas très sérieuse. Il est vendeur, je suis déjà conquise, je rêve de franchir mes frontières maritimes avec le petit jouet blanc. Six mois, c’est long, c’est loin, le désir s’exacerbe. Une image me poursuit, brûlante. Je signe, un peu hagarde Bon vendeur,sourires, compliments, nous jouons à merveille nos rôles respectifs, il a tout à gagner, moi une folie entre les doigts : cette signature. Une somme effrayante, des délais, la tracasserie de la revente, tout le bordel des credits… je dis oui, je chante « fais comme l’oiseau ».. tout ça à cause d’une chanson…

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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 21:07
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 06:16

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

Michel fugain sur France Inter, cette chanson de mon enfance, qui réveille étrangement comme une tristesse... cette douce innocence perdue? allons, ne pas s'attarder sur des rêves perclus..

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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 20:50

Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd'hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l'intelligence s'est abaissée jusqu'à se faire la servante de la haine et de l'oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d'elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir. Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d'établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu'elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d'alliance. Il n'est pas sûr qu'elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l'occasion, sait mourir sans haine pour lui. C'est elle qui mérite d'être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie. CAMUS

j'ai dit un jour que sur une île déserte j'emporterais Baricco, Fleutiaux.. Non , j'emporterais Camus, qui me touche  chaque fois au coeur. Ce matin sa voix à la radio. Long frisson à écouter ce texte.

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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 20:03
Plage...
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