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Articles RÉCents

5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 20:51

Il est des textes forts qu'on ne peut morceller....

la partage est pourtant important...

le texte se mérite en entier...

le voici...

http://www.tolerance.ca/Article.aspx?ID=332

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 06:17

« Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. »

René Char, Feuillets d’Hypnos

http://www.linternaute.com/sortir/sorties/architecture/cathedrales/diaporama/4.shtml


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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 21:22

"Ou encore elle lui écrivait sans raison, pour être avec lui, pour s'occuper de lui, pour lui dire des phrases ornées, intelligentes, et en être admirée. Elle envoyait la lettre par exprès ou allait en taxi l'apporter au Palais et la remettre à l'huissier. Très urgent, disait-elle à l'huissier. " Belle du seigneur "- Albert Cohen

 

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 20:10

Je dors peu et mange encore moins, ce qui me jette dans une béatitude proche de l'ahurissement.

Ainsi  tout à l'heure, en  surveillance, sourire cousu sur face ravie, je remplis des formulaires et demande à mon voisin de bureau, "Au fait on est en 2006 ou 2007?" (j'ai bien senti que j'avais dit une connerie et qu'il s'attendait plutôt à "le 4 ou le 5 juin?")... Bonne âme il me répond l'oeil en coin, l'air de rien "en 2007" et moi de replonger le nez dans les feuillets ,en soupirant un "déjà"... qui en dit long et court, qui ne veut rien dire en fait... Parce qu'il est vraiment sympa il me susurre (on surveille on peut pas crier): "rassure-toi, ça m'arrive aussi!" (je n'avais absolument aucun besoin d'être rassurée mais je souris un peu niaisement en répondant tout bas "oui bien sûr" comprenant immédiatement qu'encore une fois ce n'était pas la réponse attendue....)

hum... tête en l'air chante en boucle Higelin dans la voiture "comme un soleil radieux"...

je souris  aussi (j'ai bien dit béatitude) aux appartements que je visite, affable, propre sur moi, la célibataire très à l'aise... courtoise et tranquille "je vous rappelle" , les coups de fil arrivent en foule, je mélange un peu les lieux , les gens et les numéros.. Je rentre dans des tas d'endroits en me demandant "c'est là"??? difficile choix quand on sait que mon unique critère au fond c'est la LUMIERE.. je meurs dans un lieu sombre,je m'étiole, je me neutralise. Je pose pourtant des questions techniques,griffonne des indications (le portail blanc , la barrière verte, le bougainvillée rouge.. c'est amusant les gens ne donnent pas des numéros mais des repères colorés.... toujours étonnés que je trouve si vite , sans détours (c'est que je suis TRES visuelle!!)...

Je ne sais pas où je vais vivre, je pense nez au vent au sourire de l'ange de Reims que j'ai contemplé des tas de fois, air de sainteté... je sais bien qu'il faudrait s'attarder davantage sur des détails concrets..

. Sur la terre, face aux dieux, tête en l'air,
Amoureux d'une émotion légère comme un soleil radieux
Dans le ciel de ma fenêtre ouverte
Et je chante....

un air me poursuit, je chante...

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 20:07
Il caffè deve essere servito...nero come l' inchiostro....caldo come l' inferno....dolce come l'amore...ed alcuni poi hanno un sapore che ricordi per sempre.
Giusi
 
questo era il mio commento....ma non so se l'ho attaccato....
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:24
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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:21
espressamente illy
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 08:50
 De ces messages, la poésie seule (est-il besoin de le dire ?) est digne de suggérer quelque écho. Souvent elle y renonce en pleurant, car ils sont presque tous balbutiés à la limite de l’ineffable. Elle s’éveille de sa connaissance, les lèvres lourdes encore de paroles absentes ou folles qu’elle n’ose redire – et qui contiennent la vérité. Ou si elle ose les redire, c’est qu’elle semble avoir oublié leur origine, leur importance. Elle divulgue en deux vers un secret bouleversant, puis se taît. »

Gustave Roud, « Bouvreuil », in Air de la solitude [1945],
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 08:42
..."Vous-mêmes vendangés, proie des abeilles, hautes hampes bleu de brume que je brisais par brassées pour une chambre sans miroir ! Et là vous attendait, patiente et résignée à sa prison jusqu'au oui suprême des recluses, la seule abeille d'un regard.
     Oh de quel miel amer nourrie ! Yeux vivants séparés de l'immense ruche du monde, vos vains appels au-delà des vitres vers les roses refleuries et l'automne en feu des vergers ! Lieu de torture, ô geôle ! Le temps et l'éternel aux prises s'y acharnaient sur une chair déchirée et qui sentait s'épaissir en elle chaque soir le sourd triomphe du marbre sur le sang. Le temps lui-même acceptait sa défaite, détachait doucement ta chambre du fleuve de la saison comme une barque vers sa rive immobile. Aux murs déjà rongés d'ailleurs, les signaux de la terre et du ciel égaraient une dernière caresse. La lumière, la nuit naissaient toujours plus loin de tes sommeils. Mais les volets béant soudain sur l'abîme d'ombre et de lueurs, si j'implorais des étoiles une jubilation moins aiguë, Orion à la cime du noyer nu toujours plus présent, plus proche, me versait pour toute réponse un pâle miel empoisonné.

Gustave Roud, « Au-delà des fenêtres », dans la section Requiem, in Air de la solitude [1945] et autres écrits [préface de Philippe Jaccottet], Paris, éd. Gallimard

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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 08:19

AU-DELÀ DES FENÊTRES  

  Au-delà des   fenêtres, hier, cette bataille d'anges !

Gustave Roud

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