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Articles RÉCents

26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 06:25
 la lumière est une puissance inouïe IMG-4952.jpget je pense que nous l’aimons plus que tout; mais comme les grandes passions ne nous apparaissent quelquefois qu’à l’imperceptible tremblement d’une main de femme, ou à cette larme vite essuyée, s’il n’y avait ici ces peupliers pour l’accueillir et s’en éclairer, que saurions-nous de la lumière? "
Jaccottet
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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 06:17
Ce qui attire, c'est la force de la proximité qui tient sous l'attrait, sans jamais s'épuiser en présence et jamais se dissiper en absence.

Maurice Blanchot
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 13:40
tIMG-4943.jpgIMG-4943.jpgIMG-4943.jpg
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 13:14
Le nom commun interdit est issu du latin inter dicere qui signifie dire entre (nous).
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 11:32
je fais de la cuisine pour d'autres jours, de futures invitations, parce que j'aime que l'espace sente la cannelle et l'anis étoIMG-5289-copie-1.jpgilé, je bois des thés d'hiver... le chat dort en rond sur l'édredon, je sens bien que je m'attache à des choses douces, des senteurs rassurantes...soirée avec des amis, je me blottis aussi dans la campagne qui prend des teintes jaunes, derniers ors avant l'étiolement...
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 11:17
ta lettre m'attendait , en bas des escaliers anciens.. Pour le plaisir et parce que c'est vrai qu'avec le mails, le moment se raréfie (moi même si prolixe sur papier autrefois, j'avoue ma défection), j'ai retourné l'enveloppe, lu le cachet, souri "Djamila"...escaladé les étages, encombrée comme de coutume,  j'ai posé chat et bagages, allumé les lampes douces, puis enfin je t'ai lue. frissons , larmes... ton courrier est bouleversant. Plusieurs fois , la lecture... même émotion chaque fois sans la gourmandise de la nouveauté, avec le délice des subtilités. je te répondrai plus personnellement, bien entendu, je choisirai l'instant.. mais je voulais , puisque tu dis visiter ce site, te remercier en direct presque, t'avouer mon indéfectible amitié...MERCI pour ce partage.douceur-1.jpg
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 10:17
CETTE DOUCEUR

dans un temps immédiat
ce même souffle ascendant
élague nos gestes musicaux
une architecture sauvageIMG-5363.jpg
immémorielle
en deçà des perspectives d’une raison
Respiration, souffle dans ces univers parallèles
pour lesquels le passage est telle déchirure
d’un arbre qui éclate ses fruits la nuit
jusqu’au redressement de la pierre incessante
Silence de la mutité bleue
une ferveur parcourt les membres endoloris
sous les sarcasmes

Anne-Marie Albiach, Cette douceur
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 09:44
Cela se situe dans une mémoire immédiate.

Un enjeu traverse les positions, de part et d'autre d'un reflet, alors qu'elle s'astreint à des mouvements altérant cette immobilité.

Ils interrogent leurs regards. Ils ne sauraient dire que ce qui avait été immobile le demeurerait; et se précipitent dans l'univers de l'instant qui porterait ce masque d'un présent ludique.

Elles ne sauraient plus qui il est, lui dont le regard donnait puissance d'entendre ces paroles étrangères et qu'il ne tenait que d'une passion lacérée ou parfaite - « mes lèvres sur tes lèvres » - et une mutité déjouée, cette irrépréhensible absence. La vélocité du hasard dans la froideur d'une fièvre, l'éblouissement. »

Anne-Marie AlIMG-5075.jpgbiach
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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 14:15
IMG-5043-copie-1.jpg
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 19:56
LE VENT DANS L’ÎLE

« Le vent est un cheval :
écoute comme il court
à travers mer et ciel.

Pour m’emmener : écoute
comme il parcourt le monde
pour m’emmener au loin.

Cache-moi dans tes bras,
cette nuit solitaire,
tandis que la pluie blesse
à la mer, à la terre,
innombrable, sa bouche.

Entends comme le vent
m’appelle en galopant
pour m’emmener au loin. 
NERUDA
Comme tout le monde et particulièrement les jours de vent, de brouilles des cieux, je rêve ds souples amarres. Je voudrais être retenue et non plus feuille qui vogue, navire qui dérive, bois flotté. Je voudrais, mais comment dire?non le port à l'abri des orages, le corps mort où ancrer mon âme sauvage; non non, je voudrais juste un souffle qui empêche les naufrages. Je voudrais un phare, une voix sur les côtes pour m'indiquer les récifs. Qu'on me laisse les courants, les flottaisons folles, qu'on ne m'attache pas à du fer, à du feu, à des terres.. Pas de matelots, pas de capitaine, une lumière , une bouée les jours de grain, un murmure au loin. Un île mâle, même pas déserte, des femmes, d'autres même sur sa terre, mais une plage pour moi, une  crique à l'abri, réservée même pour trois trimestres, deux saisons, un hiver.. Mon nom sur le sable, la bienvenue des mots, un secret, une escale. Je voudrais ça, oui, ce soir, être contre un espace deux, tenue plus que retenue. C'est rêver? oui je le sais, c'est rêver.. mais lutter autrement contre la pluie???
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