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Articles RÉCents

25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 20:41

Le soir descend ; on s'en revient, on va prendre un thé chaud, un chocolat ; on parle à petit coup ; mais on sent dans son dos comme l'appel d'un chemin différent, la promesse effleurée de ce plus loin qui fait tout le désir.

 delerm

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 08:48

 Il mit en marche celui de la chambre.
"Qu'as-tu mis?" demanda Chloé.
Elle souriait. Elle le savait bien.
"Tu te rappelles? dit Colin.
- Je me rappelle...
- Tu n'as pas mal?
- Je n'ai pas très mal..."
A l'endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile à franchir, et de grands remous écumeux où dansent les épaves. Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l'obscurité, se heurtaient à la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés. Chloé se redressa un peu.

boris vian

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 08:34

"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.

Est-ce qu'un sourire peut changer le cours d'une vie ? Voilà une bonne question. La preuve : elle continue de vivre bien après que l'on y a répondu, que cette réponse soit oui ou qu'elle soit non. Elle se moque de sa réponse. Elle file, vagabonde, musarde, bat des ailes - papillon de la question insoucieux du filet des réponses. Est-ce qu'un sourire, sachant qu'il ne dure jamais qu'un dixième de seconde, est assez solide pour y bâtir sa vie entière, des années et des années ? Pas de réponse, au diable les réponses, au diable les années et les années.

Le vrai bonheur, c'est çà : un visage inconnu, et comment la parole peu à peu l'éclaire, le fait devenir familier, proche, magnifique, pur.

Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil. " bobin

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 08:29
Il fatto che una cosa non sia concreta non significa che non sia reale.
Su questa spiaggia, durante il giorno puoi sentire il sole scaldarti la pelle.
Non vedi I raggi che ti toccano, ma il calore che avverti
Dimostrano che esistono veramente.
Sergio Bambaren
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 21:45
Paris, été 1984.
Manu débarque à Paris, où il partage la chambre de sa soeur Julie dans un hôtel modeste. Il fera la connaissance d'Adrien et nouera une amitié chaste et joyeuse avec ce médecin quinquagénaire, qui lui fera découvrir le style de vie de son milieu.
Au cours d'une balade en bateau, Adrien présentera à Manu Sarah et Mehdi, un couple de jeunes mariés qui vient d'avoir son premier enfant.
Une passion amoureuse imprévue et l'irruption de l'épidémie du sida, encore perçue dans les médias et l'imaginaire collectif comme une peste moderne et honteuse vont bouleverser le tranquille agencement de ces destins particuliers. Chacun va devenir acteur et témoin d'un drame contemporain, où ceux qui ne mourront pas ressortiront peut-être plus forts, mais en tout cas pas indemnes.
Date de sortie : 07 Mars 2007  Réalisé par André Téchiné
Film français.
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 21:32



Ici c’est l’enfer... Le froid la galère..Moi je colle ..Des étoiles lumineuses.... Au plafond 
Des visions scandaleuses ..Sur les murs de ma prison.... Mentale… 

Ici je perds le nord ....Descente au enfer ..Moi j’explore.... A bord d’la machine à
Remonter le temps ....L’océan d’insomnies
Qui me ramène vers ton île... aux Trésors… 

Où es-tu beauté
Ma beauté rebelle ...Où es-tu beauté ...Beauté cruelle
Dans quel atoll... Des îles sous le vent ...Parviendras-tu à m’oublier ? 
Où es-tu beauté Beauté fatale Entends-tu l’appel De l’oiseau blessé
Qui bât de l’aile
Tout autour de l’île
Tu m’as tout tannée 

Ici tout va mal... Cap sur l’océan
J’mets les voiles... Sur l’archipel des îles
Sous le vent ...En suppliant le ciel
De retrouver notre amour Vivant…
Où es-tu beauté... Ma beauté cruelle ...Où es-tu beauté ...Sauvage et rebelle
Dans quel atoll ..Brûlant ...Parviendras-tu à m’oublier ?
Où es-tu beauté... Beauté fatale
Entends-tu l’appel... De l’oiseau blessé ..Qui bât de l’aile
Tout autour de l’île ....Higelin




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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 10:26
Mon coeur est déchiré,
Séparé du tien
J’me sens comme un routier
Entre loup et chien
La vie c’est c’qui vous tombe dessus
Toujours au moment où on y croit plus

Ma coupe est pleine de nostalgie
Devant l’comptoir du tabac Montsouris
Les clodos, le livreur,
La marchande de journaux
M’offrent un pot
M’interpellent : "Hey Jacques, hey tu viens de te lever ou tu rentres te coucher ?"

Je vis pas ma vie, je la rêve
le soleil fait la grève et moi aussi
C’est comme une maladie
Que j’aurais chopé tout petit
Et qui va pas m’lâcher avant qu’elle m’achève.. higelin
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 09:23
«Je ne sais pas, je ne sais quoi dire, sinon que cela semble, un soir, se déplier très haut, hors de la vue, même pas se déplier : être là, être grand ouvert (ce n'est pas assez ou c'est trop dire, mais on ne peut ni l'oublier, ni le taire).»jaccottet
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 09:19

 «J'écoute quelque chose qui pourrait être le temps de courir avec une sorte d'allégresse, en scintillant de loin en loin, mais sans marquer la moindre usure "jaccottet

non ridere
non ridere
se io cado inciampo e faccio per andarmene
siamo angeli stregati da infinita allegria
siamo angeli confusi
da una grande maestria
non ridere
non ridere
stringimi stringimi
parlami
abbracciami

abbracciami
abbracciami
io e te
lo sai
siamo esseri sensibili
siamo spiriti del mondo
sulla pubblica via
siamo angeli stregati
da infinita allegria ...
paolo conte

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 08:54

"Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître" Trenet (Higelin enchante Trenet)


Le Lilas est ma fleur préférée, je me souviens quand j'avais une maison quotidienne, le printemps m'exaltait et au frémissement du jour, je courais dans le jardin me frôler aux grappes odorantes... nostalgie, et pourtant accord avec le versant corse de ma vie, évidemment.

Tout change . Tout a changé depuis hier...

"Mais la merveille extrême, celle capable de susciter, paradoxalement sinon scandaleusement, une espèce de joie sourde, timide et tout de même puissante, ç'avait été à coup sûr les paroles, elles-mêmes une autre espèce de fleurs et de flocons, qui s'étaient élevées, avaient fleuri, avaient flotté quelques instants à mi-hauteur entre terre et ciel, [...] et c'était elles, oui, décidément, qui avaient gagné, ce matin-là, le temps de ce matin-là, sur le vide". Jaccottet

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