Le soir descend ; on s'en revient, on va prendre un thé chaud, un chocolat ; on parle à petit coup ; mais on sent dans son dos comme l'appel d'un chemin différent, la promesse effleurée de ce plus loin qui fait tout le désir.
delerm
Floritalia
Le soir descend ; on s'en revient, on va prendre un thé chaud, un chocolat ; on parle à petit coup ; mais on sent dans son dos comme l'appel d'un chemin différent, la promesse effleurée de ce plus loin qui fait tout le désir.
delerm
Il mit en marche celui de la chambre.
"Qu'as-tu mis?" demanda Chloé.
Elle souriait. Elle le savait bien.
"Tu te rappelles? dit Colin.
- Je me rappelle...
- Tu n'as pas mal?
- Je n'ai pas très mal..."
A l'endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile à franchir, et de grands remous écumeux où dansent les épaves. Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l'obscurité, se heurtaient à la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés. Chloé se redressa un peu.
boris vian
"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.
Est-ce qu'un sourire peut changer le cours d'une vie ? Voilà une bonne question. La preuve : elle continue de vivre bien après que l'on y a répondu, que cette réponse soit oui ou qu'elle soit non. Elle se moque de sa réponse. Elle file, vagabonde, musarde, bat des ailes - papillon de la question insoucieux du filet des réponses. Est-ce qu'un sourire, sachant qu'il ne dure jamais qu'un dixième de seconde, est assez solide pour y bâtir sa vie entière, des années et des années ? Pas de réponse, au diable les réponses, au diable les années et les années.
Le vrai bonheur, c'est çà : un visage inconnu, et comment la parole peu à peu l'éclaire, le fait devenir familier, proche, magnifique, pur.
Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil. " bobin
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Ici c’est l’enfer... Le froid la galère..Moi je colle ..Des étoiles lumineuses.... Au plafond
Des visions scandaleuses ..Sur les murs de ma prison.... Mentale…
Ici je perds le nord ....Descente au enfer ..Moi j’explore.... A bord d’la machine à
Remonter le temps ....L’océan d’insomnies
Qui me ramène vers ton île... aux Trésors…
Où es-tu beauté
Ma beauté rebelle ...Où es-tu beauté ...Beauté cruelle
Dans quel atoll... Des îles sous le vent ...Parviendras-tu à m’oublier ?
Où es-tu beauté Beauté fatale Entends-tu l’appel De l’oiseau blessé
Qui bât de l’aile
Tout autour de l’île
Tu m’as tout tannée
Ici tout va mal... Cap sur l’océan
J’mets les voiles... Sur l’archipel des îles
Sous le vent ...En suppliant le ciel
De retrouver notre amour Vivant…
Où es-tu beauté... Ma beauté cruelle ...Où es-tu beauté ...Sauvage et rebelle
Dans quel atoll ..Brûlant ...Parviendras-tu à m’oublier ?
Où es-tu beauté... Beauté fatale
Entends-tu l’appel... De l’oiseau blessé ..Qui bât de l’aile
Tout autour de l’île ....Higelin
«J'écoute quelque chose qui pourrait être le temps de courir avec une sorte d'allégresse, en scintillant de loin en loin, mais sans marquer la moindre usure "jaccottet
non ridere
non ridere
se io cado inciampo e faccio per andarmene
siamo angeli stregati da infinita allegria
siamo angeli confusi
da una grande maestria
non ridere
non ridere
stringimi stringimi
parlami
abbracciami
abbracciami
abbracciami
io e te
lo sai
siamo esseri sensibili
siamo spiriti del mondo
sulla pubblica via
siamo angeli stregati
da infinita allegria ...
paolo conte
"Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître" Trenet (Higelin enchante Trenet)
Le Lilas est ma fleur préférée, je me souviens quand j'avais une maison quotidienne, le printemps m'exaltait et au frémissement du jour, je courais dans le jardin me frôler aux grappes odorantes... nostalgie, et pourtant accord avec le versant corse de ma vie, évidemment.
Tout change . Tout a changé depuis hier...
"Mais la merveille extrême, celle capable de susciter, paradoxalement sinon scandaleusement, une espèce de joie sourde, timide et tout de même puissante, ç'avait été à coup sûr les paroles, elles-mêmes une autre espèce de fleurs et de flocons, qui s'étaient élevées, avaient fleuri, avaient flotté quelques instants à mi-hauteur entre terre et ciel, [...] et c'était elles, oui, décidément, qui avaient gagné, ce matin-là, le temps de ce matin-là, sur le vide". Jaccottet