Le Ministère de la Culture commence à s'intéresser à Christa et dépêche un agent secret, nommé Wiesler, ayant pour mission de l'observer. Tandis qu'il progresse dans l'enquête, le couple d'intellectuels le fascine de plus en plus...
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Floritalia
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Jean Baudrillard,
...Dans cette ville les premiers jours de mars furent un moment de grâce...
Oui, je sais, on ne croira pas que la rosace me fascinait.. il était là, indifférent, plongé , savourant lui aussi cette douceur et le paysage lagunaire.. j'ai vérifié, le journal est italien...
Le lieu était soleil, invitation à toutes les conversations.. pourquoi celle-ci semble-t-elle plus amoureuse qu'une autre??? la pose? Venise peut-être , tout simplement....
Io ti amo con tutt il cuor
Solo ate adorero
E sappendo che tu mi ami
Ti amero, mol ti di piu
Cet air là était le notre
Gondolier si tu le vois
Dans les bras, les bras d'une autre
Gondolier ne chante pas
dalida
(oui je sais ...mais ceux-là , ils étaient tellement... des stéréotypes.. lunettes noires et chapeaux bas.. et vous n'avez pas vu leurs regards!! )
I gondolieri
Collerici e violenti, astuti e gentili, parlatori instancabili e filosofi. Chi sono i gondolieri? Attaccati alla sua gondola e alla loro laguna, amanti del bel vivere e lavoratori instancabili. Il Goldoni diceva che i gondolieri sono i veri amanti di Venezia pronti a menar le mani solo a sentire parlar male della loro città. Proverbiale è la calma dei gesti del gondoliere, probabilmente dovuta dal loro muoversi lentamente nelle acque o dallo scirocco che spesso non aiuta di certo a volersi agitare tanto per nulla.
À moi, dès lors, l'histoire de l'une de mes errances ! Le destin m'ayant greffé des ailes de papillon, je fus obligé d'en adopter le vol aléatoire. J'allais de lumière en lumière, de soleil en soleil...
Tous ceux m'ont fait, comme une mère et le souffle de la vie peuvent faire: je leur dois en grande partie ce que je suis, c'est-à-dire quelqu'un qui, «petitement certes modérément à contresens », comme dirai Jacques Roubaud, cherche, fouille, prend, donne, travaille la langue et accepte aussi, humblement, d'être travaillé par elle. Postface de Jean-Luc Aribaud à « Brûlure sur la joue"
Ce qui m'amuse , c'est ce texte si beau avec cette image complètement décalée,décalage qui m'amusait prodigieusement déjà sur place !!! cette pancarte comme sens obligatoire dans ce décor de poésie et d'histoire.. et ce pigeon à contre courant.... cependant il ya dans cette dérision (je vois très bien l'ouvrier qui ne sait pas où sa flèche pourrait être le plus visible, décider du réverbère et peut-être sourire, s'il est italien, de l'insolence).. et ces touristes clic clac qui prendront sans le vouloir l'indication....
Piazza san marco, venezia, marzo 2007
Ce ne sont ici que figures de hasard, manières de traces, fuyantes lignes de vie, faux reflets et signes douteux que la langue en quête d'un foyer a inscrits comme par fraude et du dehors sans en faire la preuve ni en creuser le fond, taillant dans le corps obscurci de la mémoire la part la plus élémentaire:- couleurs, odeurs, rumeurs -, tout ce qui respire à ciel ouvert dans la vérité d'une fable et redoute le profondeurs.
Louis-René des Forêts : "Ostinato" ou l'obstination de l'enfance retenue