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Articles RÉCents

1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 09:34
P1010771.JPG 

Paroles de Love Song -Madonna  chanson sucrée pour les matins gris

Are you wasting my time
Are you just being kind
Oh non baby my love isn't blind
Are you wasting my time
Are you just bieng kind
Don't go giving me one of your lines

Say what you mean
Mean what you say
Don't go and throw our love away
God strike me dead if I did you wrong
This is not a love song

Are you just being kind
Am I losing my mind

Oh non baby
Oh yeah

don't wait
Time goes by so slowly
For those who wait and those who run
Seem to have all the fun

But if I wasting my time
She's so fine
Are you just being kind
Don't try to tell me what your enemies taught you
This is not a love song
Are you just being kind
Am I losing my mind
Oh no baby

Nowhere to run
Nowhere to hide
That's how I feel
Don't fog my mind
Mean what you say
Oh baby I am gone
This is not a love song

Are you just being kind
Embrasse moi
Am Iosing my mind
Pour la dernière fois

Love song
Love song
Don't try to tell me what your enemies taught you
I'm gone but I just want you to know (love song)
But this is not a love song that I want to sing
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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 07:20
P1010582.JPGVous vous souvenez de cette chanson étrange:
http://fr.youtube.com/watch?v=6aumejrcEHs

par hasard (?), mercredi à la biblio j'ai pris :

-Alabama song (G. Leroy)
-This is not a love song (Blondel)
-L'amour, encore (D. Lessing)


C'est amusant, non? On sent que les titres me parlaient!

Bref j'ai déjà dévoré et donné mon avis sur le Goncourt.
Depuis que je suis rentrée, comme toujours, les problèmes de sommeil sont revenus, immédiatement. Bref, épuisée hier, je me suis endormie avec les poules et à 2heures du mat la nuit était plus ou moins finie...Allongeant la main avec nonchalance, j'ai pris "this is not..." et ... comme pour l'autre, je l'ai lu en entier.. drôle de sentiment , après, léger malaise, amertume.
Je ne savais rien de ce livre...de cet auteur même. C'est space, pas désagréable, pas super original mais on se laisse prendre, car on se demande où il veut en venir....Bref je vous le recommande pour toute insomnie( il n'y a pas de mépris dans cette phrase, au contraire) ,pas forcément pour un achat indispensable...

Extrait :

"La première fois que Susan m'a demandé comment je trouvais mes parents, quel adjectif je leur apposerais, j'ai répondu "prévisibles". Lorsque j'habitais encore à la maison, il m'arrivait très souvent de parier avec mon frère sur ce que maman allait répliquer, comment papa allait réagir - nous bâtissions tout un dialogue muet. Nous avions raison à chaque fois. Susan, elle, les a trouvés chaleureux. Surtout ma mère. Hélène.

Hélène et Jean - mes parents. Et Jérôme, mon frère.

En fait, en les évoquant, les membres de ma famille prévisible, j'ai ressenti un léger pincement au cœur qui m'a profondément ému et surpris. Surpris parce qu'on m'a assez reproché de ne pas être assez "famille" et de me tenir à l'écart de toutes les célébrations. De ne penser qu'à mon propre cercle. À ce monde que je bâtissais autour de moi. Il le fallait. Je devais saisir cette chance de n'être pas ce que j'étais destiné à être au départ - un glandeur sympathique. Un pique-assiette qu'on aime bien mépriser en douceur. En dix ans, tout à changé. En dix ans, je suis devenu quelqu'un."

« Est-ce qu'on est responsable des gens avec lesquels on a vécu, une fois que notre histoire commune s'est terminée ?
Est-ce qu'on se doit d'accompagner ceux qui nous ont accompagnés, doucement, jusqu'à la porte de sortie de notre existence pour que leurs fantômes ne viennent plus jamais s'interposer ?
Est-ce que je suis un bourreau ? Est-ce que j'ai donné l'ordre d'exécution ?
»

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 19:59
Alabama Song - Gilles Leroy goncourt 2007
 

 

Ce livre est le récit d’une femme, à la première personne, entrecoupé de flash back, de retours sur image, alors qu’elle touche à la fin de sa vie, internée, brinquebalée de cliniques psychiatriques de luxe en hôpitaux plus ou moins sinistres. Cette femme se prénomme Zelda, Zelda Sayre de son nom de jeune fille, Fitzgerald de par son mariage. Oui, il s’agit bien de Zelda, la femme mythique, tant par sa beauté que par sa vie tumultueuse, ses éclats, ses souffrances. Elle fut la femme du plus grand romancier de son pays, et pourquoi pas de son époque, elle le clame, elle en est fière, jusqu’à ce que petit à petit, le rêve se brise, vole en éclats, sa jolie tête prise en otage, survoltée d’électrochocs, assommée par les barbituriques.
Mais qui était Zelda, la princesse d’Alabama, la fille du Juge, la romancière flouée, réduite à néant par son génie de mari ?
L’histoire est amère, triste et désespérée comme dans la chanson… « Alabama Song »…
Vous en souvenez-vous ? Elle fut interprétée par The Doors, mais créée par Kurt Weill et Bertolt Brechten en 1927. 1927, c'est justement trois ans après que Zelda soit tombée folle amoureuse, pour la première et seule fois de sa vie, , de son bel aviateur, Jozan, l’antithèse, l’opposé de Goofo.




La suite, Zelda la passe, à oublier, à tenter de survivre et d’écrire, parce que oui, hurle-t-elle, croit-elle au plus profond d'elle-même, et peu importe que cela soit juste ou non :
« La vérité c'est qu'il m'a volé mon art et persuadée que je n'en avais aucun. Que voulez-vous que je ressente. Piégée, abusée, dépossédée corps et âme, c'est ainsi que je me vis. Cela ne s'appelle pas être »

Scott est à l’arrière plan, toujours, et il est détestable, arriviste, influençable, servile et violent. Et homosexuel?
 Ce livre est un roman. Gilles Leroy le souligne, « Alabama Song est une œuvre de fiction ». … 
j'avais commencé ce livre, quelques pages et déjà je n'avais de cesse de la finir. Rituel. Lumières, couette, j'enfonçais mon corps dans le bien-être, pour n'être que concentration. Et hop, je n'ai éteint qu'une fois fini.. je suis restée  ensuite un moment les yeux ouverts sur le silence. L'âme en feu. Je pensais à cette autre Camille 5claudel, évidemment), à Juette qui me poursuit même si elle lui ressemble bien peu, des destins de femmes, fortes, folles, sous l'emprise de puissances qui les dépassent, l'artiste, Dieu, une forme de liberté très particulière....les rêves qui ont suivi furent hantés de visages "d'hommes de ma vie", très importants, présents , passés... la littérature qui ouvre en nous des portes inconnues, des corridors de pierre, des allées fertiles, des greniers d'odeurs...ce matin les lignes gravées sur ma joue étaient celles du livre encore.. touchée!

Extrait Alabama Song (1927)
Well, show me the way
To the next whisky bar
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why

Show me the way
To the next whisky bar
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why

For if we don't find
The next whisky bar
I tell you we must die
I tell you we must die
I tell you, I tell you
I tell you we must die

Oh, moon of Alabama
We now must say goodbye
We've lost our good old mama
And must have whisky,
oh, you know why



 

 

 
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 19:15
Marx
                                                                    (Preambolo)

Capitolo primo
Chi semina desiderio

   «Marx cambia completamente la mia visione del mondo» mi ha dichiarato questa mattina il giovane Pallières che di solito non mi rivolge nemmeno la parola.
   Antoine Pallières, prospero erede di un'antica dinastia industriale, è il figlio di uno dei miei otto datori di lavoro. Ultimo ruttino dell'alta borghesia degli affari - la quale si riproduce unicamente per singulti decorosi e senza vizi -, era tuttavia raggiante per la sua scoperta e me la narrava di riflesso, senza sognarsi neppure che io potessi capirci qualcosa. Che cosa possono mai comprendere le masse lavora-trici dell'opera di Marx? La lettura è ardua, la lingua forbita, la prosa raffinata, la tesi complessa.
   A questo punto, per poco non mi tradisco stupidamente.
   «Dovrebbe leggere L'ideologia tedesca» gli dico a quel cretino in montgomery verde bottiglia.
   Per capire Marx, e per capire perché ha torto, bisogna leggere L'ideologia tedesca. È lo zoccolo antropologico sul quale si erigeranno tutte le esortazioni per un mondo migliore e sul quale è imperniata una certezza capitale: gli uomini, che si dannano dietro ai desideri, dovrebbero attenersi invece ai propri bisogni. In un mondo in cui la hybris del desiderio verrà imbavagliata potrà nascere un'organizzazione sociale nuova, purificata dalle lotte, dalle oppressioni e dalle gerar-chie deleterie.
   "Chi semina desiderio raccoglie oppressione" sono sul punto di mormorare, come se mi ascoltasse solo il mio gatto.
   Ma Antoine Pallières, a cui un ripugnante aborto di baffi non conferisce invece niente di ferino, mi guarda, confuso dalle mie strane parole. Come sempre, mi salva l'incapacità del genere umano di credere a ciò che manda in frantumi gli schemi di abitudini mentali meschine. Una portinaia non legge L'ideologia tedesca e di conseguenza non sarebbe affatto in grado di citare l'undicesima tesi su Feuerbach. Per giunta, una portinaia che legge Marx ha necessariamente mire sovversive ed è venduta a un diavolo chiamato sindacato. Che possa leggerlo per elevare il proprio spirito, poi, è un'assurdità che nessun borghese può concepire.
   «Mi saluti tanto la sua mamma» borbotto chiudendogli la porta in faccia e sperando che la disfonia delle due frasi venga coperta dalla forza di pregiudizi millenari.

© 2007, Edizioni e/o

L’eleganza del riccio di Muriel Barbery
Traduzione di Emanuelle Caillat e Cinzia Poli
Pag. 384, Euro 15,30 – Edizioni e/o 2007 (Dal mondo)
ISBN 978-88-76-41796-2

P1010643.JPG
Muriel Barbery è nata nel 1969 a Bayeux. Vive in Normandia e insegna filosofia all'Institut universitaire de formation des maîtres di Saint-Lô. 
Il suo romanzo L’Élégance du hérisson (pubblicato in Francia da Gallimard) è stato la sorpresa editoriale del 2006 in Francia, dove è diventato un best seller e ha vinto numerosi premi tra cui il Prix Georges Brassens 2006, il Prix Rotary International 2007, e il Prix des libraires 2007.
Il suo primo romanzo, Une Gourmandise (Una golosità), pubblicato in Francia nel 2000, aveva già avuto un discreto successo e diverse traduzioni.
Una curiosità: nella realtà all'indirizzo del palazzo parigino in cui l'autrice ambienta il suo romanzo L'eleganza del riccio - rue de Grenelle 7 - non ci sono condomini ma solo una boutique Prada.
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 19:01
“Le rughe dovrebbero indicare soltanto dove sono stati i sorrisi”. 
Mark Twain
P1020111.JPG
je vieillis, bientôt le cap fatidique... mais je ne le prends plus comme pour mes 30 ans, comme une injure... disons que l'idée est angoissante, mais comme de toute façon on n'a pas trop le choix, contentons-nous de mener vie saine et de tenter le carpe diem. On sait et on a vu récemment encore que toute idée de stabilité m'était impossible ( je m'ennuie), l'innamoramento, le coeur qui bat et puis et puis... dès que la relation prend un cours plus "sérieux", uffa, je lâche prise, "tout me happe,je me décolle, je me détache , sans laisser d'auréole".. je suis comme ça, ce qui ne veut pas dire que ça ne changera jamais.. On peut trouver "aduslescente", cette démarche.. syndrome Peter pan, tout ce qu'on veut, j'assume. Je crois que simplement je suis une solitaire,j'aime dormir seule, faire tout ce qui me plaît à des rythmes décalés (le sommeil, les repas...). Lire un bouquin entier au milieu de la nuit, mettre la radio à 6h du mat, partir tous les 2 mois chez moi, sans rien demander à personne... Qui accepterait de toute façon cette vie en double, qui est une multiplication des lieux, des joies et des rencontres???
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 18:51
doutes.jpg"I suoi pensieri si urtavano, si accavallavano oppure si allontanavano gli uni dagli altri. Come le placche della crosta terrestre, tutte impegnate a slittare su quella roba scivolosa e calda che c'è sotto. Sul mantello incandescente. E' spaventosa questa storia di placche impazzite sulla superficie della terra. Non c'è verso di farle star ferme. La tettonica delle placche, si chiama così. La tettonica dei pensieri. Gli slittamenti continui e ogni tanto, inevitabilmente, il pigia pigia. Con le seccature che ne conseguono. Quando le placche si discostano, si ha un'eruzione vulcanica. Quando le placche si scontrano, idem".

(Fred Vargas, Chi è morto alzi la mano, Einaudi 2006
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 17:43
P1010168.JPGLévi-Strauss :

"On a commencé par couper l'homme de la nature et par le constituer en règne souverain ; on a cru ainsi effacer son caractère le plus irrécusable, à savoir qu'il est d'abord un être vivant. Et en restant aveugle à cette propriété commune, on a donné champ libre à tous les abus. Jamais mieux qu'au cours des 4 derniers siècles de son histoire, l'homme occidental ne put-il comprendre qu'en s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité de l'animalité, en accordant à l'une tout ce qu'l retirait à l'autre, il ouvrait un cycle maudit, et que la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter les hommes d'autres hommes et à revendiquer, au profit de minorités toujours plus restreintes, le privilège d'un humanisme corrompu aussitôt né pour avoir emprunté à l'amour propre son principe et sa notion.

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 12:11
P1010165.JPGP1010167.JPG
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 11:56
P1010163.JPGP1010164.JPGP1010166.JPGP1010169.JPG
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 06:15
P1020718-copie-1.JPG"Leur rencontre fut celle de deux étrangers qui se découvrent plus que des affinités,des pulsions semblables, et qui ne tiennent ensemble que par le malentendu"
MichelSchneider
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