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Articles RÉCents

27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 08:32

Un reportage  radio sur Romy Schneider, sûrement pour  moi l’actrice absolue, la beauté absolue, loin des visages botoxés et des seins refaits . L’émotion faite femme, vraiment…Sa voix bouleversante, sa vie entre gloire et souffrance. 44 ans de grâce.. il faudrait revoir tous les films de Sautet….

http://francoise.dorleac.free.fr/femmedestyleromy1.htm

une chanson , des photos très belles....(surtout celles de Giancarlo Botti)

 

 

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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 06:41
Le soir, Hervé Joncour prépara ses bagages. Puis il se laissa conduire dans la grande pièce dallée de pierre, pour le rituel du bain. Il s'étendit, ferma les yeux, et pensa à la grande volière, gage extravagant d'amour. On posa sur ses yeux un linge mouillé. Cela n'était jamais arrivé, avant. Instinctivement, il voulut l'enlever, mais une main s'empara de la sienne et l'immobilisa (...). 

Hervé Joncour sentit l'eau couler sur son corps, d'abord sur ses jambes, puis le long de ses bras, et sur sa poitrine. De l'eau comme de l'huile. Et un étrange silence, tout autour. Il sentit la légèreté d'un voile de soie venir se poser sur lui. Et les mains d'une femme - d'une femme - qui l'essuyait en caressant sa peau, partout : ces mains et cette étoffe tissée de rien. Pas un instant il ne bougea, pas même quand il sentit les mains remonter de ses épaules à son cou, et les doigts - la soie, les doigts - monter jusqu'à ses lèvres, les effleurer, une fois, lentement, puis disparaître.


Soie, Alexandre Baricco (Gallimard)
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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 23:59

La lecture est donc ce sortilège qui, loin de se fermer sur soi-même, s’ouvre sur autre chose que soi-même. Elle est une forme d’expansion.

maulpoix

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 21:38

"La chair elle-même , cet  instrument de muscles, de sang et d'épiderme, ce rouge nuage dont l'âme est l'éclair" yourcenar

La mélancolie s'enfuit sous les semelles de vent, la corps criait l'envie de courir et le rythme du sang accentué chasse toutes les grisailles... expirer les idées sombres et balancer le corps dans le soir, la mer complice qui souffle la cadence...

"Le maître de philosophie nous renvoie au maître de gymnastique" [Alain]

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 17:13

"Je suis toujours dans la vie. Je suis toujours en retrait. je contemple toujours les chemins. J'y regarde ce qui te ressemble le plus - ce qui brûle, danse, chante, espère, surprend, réjouit. Oui c'est bien ce qui te ressemble le plus. Et ce n'est pas toi. Et c'est encore toi." bobin "la plus que vive"

L'actualité locale, brutale, le dvd où tu danses....mais maintenant je ne peux pas, lâcheté peut-être, la confrontation aux images est compliquée. Je reste avec ton souvenir et c'est plus doux, un jour, un autre, ce ne sera pas plus facile mais j'aurais assez rôdé autour de l'idée pour me frotter au son de ta voix. Aux variations de ton regard. Parfois il faut laisser les sentiments trouver leur juste place et ne pas heurter le présent. Déjà dans tous mes rangements, je me cogne contre ton écriture, des centaines de lettres, je les rassemble, je les parcours, je souris parfois , pas toujours, en filigrane, ton cri, ton absence de concessions face à l'existence. Pourtant je ne PEUX pas, je ne peux pas être d'accord avec toi, te comprendre et te respecter oui mais accepter ce geste, jamais. Ton absence est trop brûlante. Et perpétuelle.

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 13:18

How does this happen ? To fall in love and be disassembled.

 

The english patient

 

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 07:54

There is a plant he knows of near El Taj, whose heart, if one cuts it out, is replaced with a fluid containing herbal goodness. Every morning one can drink the liquid the amount of a missing heart. The plant continues to flourish for a year before it dies from some lack or other. (…)

 

 

 

Her life with others, no longer interests him. He wants only her stalking beauty, her theatre of expressions. He wants the minute and secret reflection between them, the depth of field minimal,their foreignness intimate like two pages of a closed book.

The english patient

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 07:24

A postcard. Neat handwriting fills the rectangle. 

 

 Half my day I cannot bear not to touch you.

 The rest of the timeI feel it doesn’t matter 

 If I ever see you again. It isn’t the morality

 It is how you can bear.

 

No date, no name attached.

 

The english patient. M Ondaatje

 

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 06:50
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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 06:17

Cette sorte de philtre qu’est la lecture vient restaurer une confiance en l’idéalité du langage. Cet idéal que nous recherchons et que nous nous désolons de ne pouvoir retrouver nulle part, les livres en restaurent en nous l’idée, à cause de leur beauté même.  N’est-il pas vrai que l’on attend toujours plus ou moins d’eux qu’ils viennent nous livrer la clef de la vie ou tout au moins qu’ils nous en rendent le goût.

Ainsi que l’observe Proust, le propre des livres est de “nous donner des désirs”. Ce qui est conclusions pour l’auteur devient incitation pour le lecteur.

La lecture n’est pas une fin, mais un commencement. Elle n’est pas une fuite, mais une rencontre.  maulpoix

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